Mode d'emploi
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Le recrutement des professeurs au Québec est très différent de la France. Pas de maudit concours à passer...
Ces fameux Capes, Capet et autres Crpe qui permettent aux heureux élus d'accéder au doux métier d'enseignant ...
J'ai d'ailleurs une petite pensée pour tout ceux qui, bien qu'ils ont ce métier dans le sang, restent sur la touche au profit de personnes intellectuellement irréprochables mais tout aussi incompétents sur le terrain ...
Bref, comme je le disais, pas de telle mascarade au Québec.
La profession est régie par l'ordre des enseignants, qui délivre l'autorisation d'enseigner aux diplômés du ...
Baccalauréat en enseignement
C'est un programme de 4 ans, que l'on peut comparer à la maitrise française. Il se divise comme suit:
- enseignement au pré-scolaire et primaire
- enseignement au secondaire, avec concentration en français, maths, sciences ect ...
- enseignement des langues secondes (anglais ou français)
- enseignement en adaptation scolaire (eh oui !)
Et quelques autres ...
Chaque bachelor totalise 120 crédits. Lorsque vous en aurez acquis 30 ou 45, vous pourrez théoriquement faire de la suppléance.
Il faut aussi savoir que le nombre de places est très limité dans ces programmes ! Prévoyez donc une porte de sortie en cas de refus ...
La sélection se fait sur dossier, selon vos résultats scolaires, votre expérience et votre motivation !
Voilà, il ne vous reste plus qu'à choisir l'université où postuler !
Au salon de l'étudiant, j'ai pu rencontrer les représentants de Laval et l'udem. Je suis ressortie du grand palais totalement dépitée ... le bac d'enseignement n'était pas accessible aux étudiants étrangers selon eux !
Bah oui, en même temps, pour avoir le permis d'enseigner, il faut bien sur avoir la fameuse résidence permanente, LE visa. Et comme les quotas d'admission sont calculés selon les futurs besoins, il n'y a aucun intérêt pour eux de former quelqu'un pour le laisser rentrer au pays ensuite.
Mais tant pis, qui ne tente rien n'a rien ... J'ai donc, en janvier et février 2009, envoyé mes demandes d'admission à laval, l'udem, l'uqam et l'uqo !
La première réponse positive fût celle de l'udem (en un temps record: 2 jours !!), suivie par Laval et l'uqam. A ce jour, aucune nouvelle de l'uqo !
Pour un cas censé être désespéré, je m'en tire plutôt bien :D
Mon coeur penche pour l'udem, le programme étant offert conjointement à l'université Mc Gill.
Passer la moitié du temps en anglais (mon but étant d'enseigner dans les classes d'immersion dans l'ouest Canadien) et dans l'une des meilleures universités au monde me plaît bien !
18 avr. 2009
Enseigner au Québec
Publié par L'apprentie
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Les démarches
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6 commentaires:
hallo
ttes mes félicitations
voici une petite info qui je pense va être fort utile: après 6 mois d'études à temps complet demande un permis de travail hors campus, tu pourras ainsi faire de la suppléance et c très bien payé
ciao
Merci Monsieur l'anonyme pour vos bons conseils!
J'espère pouvoir faire de la suppléance le plus tôt possible !
Bonjour,
je suis français, je souhaite travailler dans l'enseignement depuis de nombreuses années. Désormais pour passer le fameux Capes, il est nécessaire d'obtenir également un "Master métiers de l'enseignement". Je viens d'en obtenir un, en lettres modernes. Seulement voilà, j'ai déjà passé 2 fois le Capes et je ne l'ai pas eu. Et je le repasse une 3e fois dans quelques jours...
La raison principale pour laquelle je ne l'ai pas eu, c'est qu'il y a une épreuve d'ancien français et que je n'en ai jamais fait dans ma scolarité (l'université où j'étais n'en proposait pas), et du coup cette épreuve "plombe" ma moyenne chaque fois. De plus, ce qui me fait râler, c'est que JAMAIS au collège ou au lycée nous n'enseignons cette matière! Et comme le relève l'auteure de ce blog, qui visiblement connaît bien le système, les candidats sont recrutés de façon insensées sur des connaissances universitaires (totalement déconnectées avec la réalité du terrain) et pas du tout sur des compétences d'enseignement.
Aussi, après avoir essuyé ces divers échecs au Capes, malgré toute la bonne volonté que je mets à vouloir enseigner, et en raison de mon dégoût face à la formation et au recrutement des enseignants en France, je pensais me tourner vers l'étranger.
Je souhaiterais savoir s'il est possible pour des rejetons du système français comme moi d'avoir des chances de pouvoir enseigner au Quebec, quitte à suivre une formation.
Le "problème" est que le Master Métiers de l'Enseignement que je viens de valider vient juste d'être créé (je fais partie de la 1ere génération à l'avoir), et que même en France on se sait pas exactement quelle valeur lui donner. En effet, même s'il faut toujours obtenir le Capes pour être titulaire, ce nouveau master qui forme au métier d'enseignant permet d'enseigner en tant que "non-titulaire", voire d'avoir un CDI. A terme il y aura sans doute en France 2 types d'enseignants: ceux qui auront ce Master + le Capes, et ceux qui n'auront que le Master (moins payés bien sûr!). Donc je ne sais pas du tout quelle valeur aurait mon Master Enseignement au Canada. Tout ce que je peux dire, c'est que son obtention est basée sur des connaissances universitaires mais également sur des évaluations en stage sur le terrain.
Pensez-vous qu'avec un tel Master j'aurais des chances d'enseigner dans le secondaire au Québéc?
Connaissez-vous des personnes dans mon cas qui auraient réussi, sans le Capes, mais avec une licence ou un Master à rentrer dans l'enseignement au Quebec?
Si je vous demande tout ça c'est que les universités françaises et quebecoises n'ont pas répondu à mes questions.
Bien entendu je me doute qu'il vous est difficile de répondre précisément à mes questions compte tenu de la nouveauté de ce Master Enseignement, mais je voulais savoir plus généralement si le Quebec avait une politique d'acceptation d'enseignants étrangers, ou si au contraire il était malvenu d'accepter ceux-ci.
Tout témoignage sur ce sujet me sera utile.
Je vous remercie par avance.
Johan
A toutes fins utiles je laisse mon adresse mail: johan1 Arrobase live.fr
Quiconque aurait des renseignements sur l'entrée dans l'enseignement secondaire au Quebec pour un français, ou qui pourrait me mettre en contact avec des personnes susceptibles de m'aider dans mes démarches, n'hésitez pas à me contacter. De même pour des étrangers qui souhaiteraient venir enseigner les lettres en France, n'hésitez pas à me contacter si vous souhaitez connaître la nouvelle formation des enseignants ou les nouvelles modalités de recrutement, c'est très compliqué mais je pourrai vous donner des conseils puisque je sors de cette formation.
Quelques réponses:
1) Il vous faudra la résidence permanente pour enseigner ici. Inutile donc de penser venir enseigner avec un permis de travail temporaire
2) Dans certaines commissions scolaires (ce sont elles qui embauchent directement les enseignants), on offre des postes de remplaçants aux titulaires de licence ou maitrise dans la matière enseignée.
Si vous avez une licence en lettre et en pédagogie, avec un peu de chance vous pourriez, peut-être, avoir des remplacements à la journée ou de longue durée, mais peu de chance d'avoir une titularisation.
En plus, il y a de moins en moins de postes et cette année, beaucoup de profs' sont sans poste à l'année.
3) Pour être titulaire, même si vous avez déjà une maitrise, vous devez avoir le baccalauréat (=licence) en éducation du français au secondaire.
Les études sont de 4 ans, mais une amie (québécoise) avait comme vous une maitrise et a pu faire ce programme en 2 ans grâce aux équivalence de cours.
Merci pour vos réponses.
Vu la complexité pour aller enseigner au Québec, je crois que je ne vais pas tenter l'expérience. En effet, si même avec un Master Enseignement je suis obligé de suivre 2 (ou 4) années d'études pour pouvoir enseigner là-bas, cela ne vaut pas le coup, autant faire un doctorat avec ce nombre d'années d'études. Je vais donc continuer à passer et repasser le Capes, et travailler en attendant en tant que non-titulaire. La "chance" avec ce Master Métiers de l'Enseignement, c'est qu'on ne devrait pas avoir de mal à trouver des remplacements. Un Bac+5 spécialité enseignement payé à coup de fronde, ça intéresse toujours l'Etat !
Bonne continuation.
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